Exercice n°1
1) On donne les matrices A = et B =
2) Soient les matrices A = B =
C =
. Calculer AB et AC. Commenter.
3) Déterminer les matrices 2.2 qui commutent avec .
1) AB = =
BA = =
A² - B² = -
=
-
=
(A-B) (A+B)
= -
+
=
=
ABBA et A² -- B²
(A-B) (A+B). Donc A et
B ne commutent pas.
2) AB = =
AC = =
La multiplication d’une matrice par deux matrices distinctes peut mener au même résultat.
3) Il faut trouver les matrices telles que
=
Les matrices 2.2 qui commutent avecsont de la forme
Exercice n°2 : Calculs de produits matriciels
Trouver et effectuer tous les produits réalisables de deux matrices parmi :
A = B =
C =
D =
E =
AB = =
AC ==
AD = =
BC = =
BD = =
CA = =
DE = =
EB = =
EC = =
ED ==
Exercice n°3 : Calcul de la puissance nième d’une matrice 2*2
1) Soit la matrice. Calculer A², A3 et en déduire An pour
tout n
N*
2) Mêmes questions pour les matrices B = où a est un réel.
1) A² = =
A3 =
=
On veut montrer que An = pour n
1
Vérifions que la propriété est vraie pour n=1
A1 = A = . Donc la propriété est vraie pour n=1
Supposons que la propriété An
= est vraie pour n
1. Montrons qu’elle est vraie pour n+1.
An+1 = An * A==
Donc la propriété est vraie pour
n+1. Donc la propriété An = est vraie pour tout n
1.
2) B² = =
B3 =
=
On veut montrer que Bn = pour n
1
Vérifions que la propriété est vraie pour n=1
B1 = B = . Donc la propriété est vraie pour n=1
Supposons que la propriété Bn
= est vraie pour n
1. Montrons qu’elle est vraie pour n+1.
Bn+1 = Bn * B==
Donc la propriété est vraie pour
n+1. Donc la propriété Bn = est vraie pour tout n
1.
Exercice n°4 : expression d’une forme quadratique
Soit le polynôme de variables réelles p(x, y, z) = 3x² + 5y² - z² - 2yx + 4xz – 3yz (appelé forme quadratique : nom donné à un polynôme de degré 2 par rapport à l’ensemble de ses variables). Trouver une matrice carrée A d’ordre 3 symétrique telle que
p(x,y,z) = tX.A.X où X =
Exercice n°5 : Calcul de la puissance n-ième d’une matrice carrée
Soit A =
1) Ecrire A sous la forme B+I où I est la matrice identité d’ordre 2 et B une matrice qu’on déterminera.
2) Calculer B², B3. En déduire Bn pour
tout n2 (par récurrence).
3) Déduire des deux questions précédentes l’expression de An
(pour nN*) en fonction de n, I, B (on pourra utiliser la formule du
binôme …)
1) A = B + I
B = A – I
B = -
=
2) B² = =
= 02
B3
= B² * B = 02 * B = 02
On veut montrer que Bn = 02 pour n2
Vérifions que la propriété est vraie pour n=2.
B² = = 02. La propriété est vraie pour n=2.
Supposons que Bn = = 02. Montrons que Bn+1 =
= 02.
Bn+1 = Bn * B = 02 * B = O2.
Donc la propriété est vraie pour n+1. Donc la propriété Bn
= 02 est vraie pour tout n2
3) An
= (B+I)n = =
B0
In +
B In-1
+
B² In-2
+ … +
Bn
I0
Or on sait que Bn = 02 pour tout n2 donc :
An
==
B0
In +
B In-1
= I + nB =
+ n
Exercice n°6 : un exemple de calcul de l’inverse d’une matrice 3*3
Soit B =et I la matrice identité d’ordre 3.
Calculer B² puis B² - 3B + 2I. En déduire que B est inversible. Donner l’expression de B-1 en fonction de B et I. Ecrire explicitement B-1.
B² ==
B² - 3B + 2I = - 3
+ 2
=
= 03
B² - 3B + 2I = O3
B² - 3B = -2I
B (B - 3I) =
-2I
B (-0,5 B +
1,5 I) = I
Donc B est
inversible.
B-1
= -0,5 B + 1,5 I = +
=
Exercice n°7
Soit A =
1) Trouver toutes les matrices B de la forme B = (où a, b, c sont des
réels)
Telles que AB = O3
2) Déduire de la question précédente que A n’est pas inversible ainsi que les matrices B. (Pour cela on supposera que l’inverse existe et on arrivera à une absurdité).
1) =
Donc B est de la forme
Exercice n°8
Soit la matrice d’ordre 3 définie par C =
1) Calculer C3 – 3C – 2I où I est la matrice identité d’ordre 3.
2) En déduire que C est inversible. Donner l’expression de C-1 en fonction de I et de C. Donner explicitement C-1.
1) C² = =
C3 = =
C3 – 3C – 2I =- 3
- 2
=
= 03
2) C3 – 3C – 2I = 03
C (C² - 3I) =
2I
C (0,5 C² -
1,5I) = I
C-1
= 0,5 C² - 1,5I
C-1 =
0,5- 1,5
=
Exercice n°9
Soit Ma =
1) Montrer que MaMb = Ma+b
2) En déduire que Ma est inversible.
3) Calculerpour tout n
N (par récurrence).
1) MaMb = =
= Ma+b
2) Ma
inversible MaMb
= I3 =
a + b = 0
b = - a
Ma est inversible et son inverse est M-a.
3) On suppose=
pour tout n
N.
Vérifions que la propriété est vraie pour n = 0
=
. La propriété est vraie pour n = 0.
Supposons la propriété vraie pour n. Montrons qu’elle est vraie pour n+1
=
*
=
=
Donc la propriété est vraie pour n+1. Donc elle est vraie pour
tout nN.
Exercice n°10
Soit la matrice A = . Calculer A², A3.
Montrer qu’il existe 3 réels x,y,z tels que A3 = x I + y A + z A². Déduire que A est inversible et calculer A-1.
A² = =
A3 = =
A3 = x I + y A + z A² = x
+ y
+ z
= x
+ y
+
= x
+ y
A3
= -28I + 7A + 4A² A3
- 7A - 4A² = 28I
A (A² - 4A –
7I) = 28I
A(
(A² - 4A – 7I)) = I
A-1
=(A² - 4A – 7I) =
(
- 4
- 7
) =
Exercice n°11
Soit A =
Où chaque aij de la matrice représente la proportion d’ouvriers travaillant au début de l’année sur la chaîne de montage j et qui travailleront l’année suivante sur la chaîne de montage i.
1) Interpréter le 0 de A.
2) Calculer A².
3) Soit X = où xi est le nombre d’ouvriers travaillant sur la
chaîne i. Que représentent AX et A²X ? Si X =
. Quelle est la répartition des ouvriers dans deux ans ?
4) On donne A = ; Calculer les puissances de A. Conclure quant à la
mobilité du personnel.
1) Aucun ouvrier travaillant sur la chaîne 3 cette année n’y travaillera l’an prochain.
2) A² = =
3) AX représente le nombre d’ouvriers travaillant sur chaque chaîne l’année a+1.
A²X représente le nombre d’ouvriers travaillant sur chaque chaîne l’année a+2.
A²X = =
4) A = A² =
A3 =
.
Tous les deux ans, le personnel réintègre la place qui était la
sienne deux ans auparavant. Il n’y a pas de mobilité au sein de cette
entreprise.
Exercice n°12 : Evolution d’un système économique
1) On donne les matrices suivantes B = et P =
Calculer l’inverse P-1 de P. Calculer A = PBP-1.
Calculer Bn pour tout nN (par récurrence). En déduire une façon de calculer An.
2) Deux comptes financiers a et b sont manipulés de la manière suivante : à la fin de chaque année 10 % du montant du compte a est versé sur le compte b et 40 % du montant du compte b est versé sur le compte a. Mis à part ces mouvements, il n’y a ni apport ni retrait sur les comptes.
S’il y avait au départ un million d’euros sur le compte a et dix millions d’euros sur le compte b, combien contiendront-ils dans deux ans ? dans dix ans ? (on prendra comme unité le million et on arrondira les résultats à 3 chiffres après la virgule.)
1) P = det P = ad – bc = 0,8 + 0,2 = 1
P-1
=
A = PBP-1 ==
=
B0 = B1 =
B² =
On suppose que Bn = .
Vérifions que la propriété est vraie pour n = 0
B0 =donc la propriété est vraie pour n = 0. On suppose la
propriété vraie pour n.
Montrons que la propriété est vraie pour n+1.
Bn+1 = Bn * B ==
.
Donc la propriété est vraie pour n+1. Donc elle est vraie pour
tout nN.
An = (PBP-1)n = (PBP-1PBP-1)n-1
= (PBBP-1)n-1 = (PB²P-1)n-1 = (PB3P-1)n-2
= … = PBnP-1
On suppose que PBnP-1 = An
Vérifions que la propriété est vraie pour n=1. A = PBP-1 donc la propriété est vraie pour n = 1.
On suppose la propriété vraie pour n.
Montrons qu’elle est vraie pour n + 1.
An+1
= An * A = PBnP-1PBP-1 = PBnBP-1
= PBn+1P-1.
Donc la propriété est vraie pour n+1. Donc elle est vraie pour
tout nN*.
2) A²X = PB²P-1X ==
=
=
A10X
= PB10P-1X
==
=
=
Exercice n°13
La population est divisée en deux catégories :
A : les personnes ayant fait des études supérieures.
B : les personnes n’ayant pas fait d’études supérieures.
D’une génération à la suivante, la mobilité d’une catégorie vers l’autre est exprimée en pourcentages dans le tableau suivant :
|
A |
B |
A |
80 |
20 |
B |
60 |
40 |
(on doit lire 60 % de la catégorie B passe, à la génération suivante, dans la catégorie A).
On suppose que cette évolution reste stable de génération en génération et que pour la génération initiale, les parts de chaque catégorie sont respectivement a0 = 5% et b0 = 95%.
Soient an et bn les parts des catégories A et B à la nième génération.
1) Exprimer matriciellement an+1 et bn+1
en fonction de an et de bn : = M
2) En déduire l’expression matricielle de an et bn en fonction de a0 et de b0.
3) Soit P = . Inverser P. Puis calculer la matrice D définie par D = P-1MP.
4) Utiliser ce résultat pour exprimer Mn en fonction de P, P-1, Dn.
En déduire les expressions de an et bn en fonction de n.
Si n tend vers l’infini (ce qui dans la pratique sera n10), que devient ce résultat ? Interpréter.
1) an+1 =
0,8 an + 0,6 bn
bn+1 = 0,2 an + 0,4 bn
=
2) =
3) P = . Det P = -3 – 1 =
-4
P-1 = =
D = P-1MP
==
=
4) D = P-1MP
=PD = MP
PDP-1 =
M
M = PDP-1
M = PDP-1
M² = M*M = (PDP-1)*(PDP-1)
= PD²P-1
On suppose que Mn = PDnP-1
Vérifions que la propriété est vraie pour n = 1. M = PDP-1
La propriété est vraie pour n = 1
On suppose Mn = PDnP-1 vraie
pour n.
Montrons que Mn+1 = PDn+1P-1 est vraie
Mn+1 + Mn * M = PDnP-1 * PDP-1 = PDnDP-1 = PDn+1P-1
La propriété est vraie pour n+1 donc elle est vraie pour tout nN*.
Donc Mn = PDnP-1
=
=
=
an
= (0,75 + 0,25 * 0,2n) a0 + (0,75 – 0,75 * 0,2n)
b0
bn
= (0,25 – 0,25 * 0,2n) a0 + (0,25 + 0,75 * 0,2n)
b0
Exercice N°14
Sur un marché, deux produits A et B sont en concurrence (par exemple deux lessives). D’une année sur l’autre 60 % de la clientèle de A reste fidèle à A tandis que 30 % de la clientèle de B passe à A. Il n’y a pas de fuite de clientèle vers d’autres produits concurrents ni abandon de consommation de ces produits.
Soit P0 = les parts de clientèle de A et de B en 2000 d’une façon
générale
Soit Pn = les parts de clientèle de A et de B en 2000 + n (les parts de
clientèle étant toujours comprises entre 0 et 1).
1) Exprimer P1 en fonction de P0. Traduire matriciellement cette relation sous la forme P1 = M P0
2) Calculer M². Utiliser ce résultat pour évaluer les parts de clientèle de A et B en 2002.
3) (DIFFICILE. FACULTATIF) Vérifier que Mn – Mn-1
= (0,3)n-1 (M-I) pour n2. En déduire le comportement de Mn quand n tend
vers
.
1) P1 =
2) M = M² =
P2 =
3) On suppose que Mn – Mn-1 = (0,3)n-1 (M-I).
Vérifions que la propriété est vraie pour n = 2
M² - M – (0,3)1 (M-I) = -
- 0,3
=
-
+
= 02.
La propriété est vraie pour n = 2.
On suppose que la propriété est vraie pour n.
Montrons qu’elle est vraie pour n+1
Mn
– Mn-1 - (0,3)n-1 (M-I) = 0
M (Mn
– Mn-1 - (0,3)n-1 (M-I)) = 0
Mn+1
– Mn = (0,3)n-1 (M-I) M
(M-I) M = =
= 0,3
= 0,3 (M-I)
Mn+1
– Mn = (0,3)n-1 0,3 (M-I) = (0,3)n (M-I)
Donc la propriété est vraie pour n+1 donc elle est vraie pour
tout n2
Mn – Mn-1 = (0,3)n-1 (M-I)
Mn-1
– Mn-2 = (0,3)n-2 (M-I)
M² - M = (0,3)
(M-I)
Mn
– M = (0,3 + 0,3² + … + 0,3n-2 + 0,3n-1) (M-I)
Mn
– M = 0,3(M-I) =
(M-I)
Mn
= 0,3(M-I) + M
Exercice n°15
Soit la matrice M =.
Déterminer la famille des matrices X telles que MX soit une matrice diagonale.
Les matrices X telles que MX soit une matrice diagonale sont de
la forme
Exercice n°16
Soit M =
1) Calculer M². Vérifier que M² est de la forme M² = a M où a est un réel qu’on devra déterminer.
2) Calculer M3 et M4 en fonction de M et a.
3) Déduire du 2) l’expression de Mn en fonction de M,
a et n pour n N – {1}
1) M² = =
= 3
= 3 M
a = 3
2) M3
= aMM = aM² = a²M
M4
= M3M = a²MM = a²M² = a3M.
3) On suppose que Mn = an-1M
Vérifions que la propriété est vraie pour n = 2
M² - a2-1 M = aM – aM = 0
La propriété est vraie pour n = 2
On suppose la propriété vraie pour n.
Montrons qu’elle est vraie pour n+1
Mn+1 = Mn
* M = an-1M * M = an-1M² = an-1*aM = an*M
La propriété est vraie pour n+1 donc elle est vraie pour tout nN – {1}
Donc Mn = an-1M
Exercice n°17
Soit A = où A et B sont des réels.
Soit I la matrice identité d’ordre 3 et J =
1) Exprimer A comme combinaison linéaire de I et J.
2) Calculer J², J3. En déduire Jn pour n3.
3) En déduire A², A3, puis An pour n3. (Pour le calcul de An, on peut utiliser la
formule de binôme de Newton qui est valable car les matrices I et J commutent.
1)= k
+ j
k = a et j = b
= a
+ b
2) J² ==
J3 =
=
Jn = 03 pour n3.
3) A²=(aI)²+(bJ)²+2abIJ=a²+b²
+2ab
=
A3
= (aI)3 + 3a²I²bJ + 3 aIb²J² + (bJ)3 = a3+ 3a²b
+3ab²
=
Donc An =
Exercice n°18
Soit la matrice B =
1) Calculer B². Ecrire B² en fonction de B.
2) En déduire l’expression de B3, puis celle de Bn pour tout entier naturel non nul.
3) Soit la matrice M = . Déterminer J telle que M = J + I2.
4) En déduire l’expression de Mn pour tout entier naturel n non nul. (Pour cela, on pourra utiliser la formule du Binôme de Newton pour les matrices qui est valable ici car I2 et J commutent).
1) B² ==
= 2B
B3 = 2B² = 4B
2) Bn = 2n-1B =
On veut montrer que Bn = 2n-1B =
Vérifions que la propriété est vraie pour n = 1
B1 = 20B = B =
La propriété est vraie pour n = 1.
On suppose que la propriété est vraie pour n.
Montrons qu’elle est vraie pour n+1
Bn+1 = Bn * B = 2n-1B * B = =
=
.
Donc la propriété est vraie pour n+1. Donc elle est vraie pour tout entier naturel non nul.
3) M = = J + I2
= J +
J =-
=
4) Mn = (J + I2)n =+
+
= + 1
+
= +
Exercice n°19
Soit C l’ensemble des matrices de la forme où a et b sont des réels.
1) Vérifier que le produit de deux matrices de C appartient à C.
2) Vérifier que, dans C, le produit est commutatif.
1) =
Le produit de ces deux matrices appartient à c avec a ka² - lb² et b
ab(l+k).
2) =
=
Le produit est commutatif dans C.
Exercice n°20
1) Déterminer la forme générale des matrices X qui commutent
avec A =.
2) Montrer que X peut s’écrire sous la forme X = a I + b J où I est la matrice identité d’ordre 2 et J une matrice qu’on déterminera, ainsi que les constantes a et b.
3) Calculer Jn pour nN*.
1).X = X.
Les matrices X qui commutent avec A sont de la forme.
2) = aI + bJ =
a
+ bJ
bJ = -
=
J =
a = a
b = 3(d-a)
3) J = J² =
= 3J.
On veut montrer que Jn = 3n-1J.
Vérifions que la propriété est vraie pour n = 1.
J = 30J = J
La propriété est vraie pour n=1.
On suppose la propriété vraie pour n.
Montrons qu’elle est vraie pour n + 1.
Jn+1 = Jn * J = 3n-1J * J = 3n-1*
=
*
.
Donc la propriété est vraie pour n + 1.
Donc elle est vraie pour tout entier positif non nul.
Exercice n°21 : matrices symétriques, antisymétriques.
1) Soient A et A’ des matrices carrées d’ordre 2. Montrer que :
t(A + A’) = tA + tA’ t(tA) = A t(k A) = k tA où k est un réel.
Montrer que ces résultats peuvent être étendus au cas où A et A’ sont des matrices carrées d’ordre quelconque.
2) Une matrice carrée est dite symétrique si elle est égale à sa transposée ; elle est dite antisymétrique si elle est égale à l’opposée de sa transposée.
Donner des exemples de matrices symétriques, antisymétriques. Donner la forme générale de ces matrices (Faire d’abord les cas 2*2, 3*3, puis passer au cas n*n).
3) Soit A une matrice carrée quelconque n*n. Que peut-on dire des matrices A + tA et A – tA ? En déduire la décomposition de A en la somme d’une matrice carrée symétrique et d’une matrice carrée antisymétrique.
Soit A = et A’ =
t(A+A’) ==
tA+tA’ =
+
=
t(tA) ==
= A
t(k A) = =
k tA =
k
=
.